nouvelles pre-hivernales

9 décembre 2010
 Entre neige et chaleur du vent du sud, les mouches ont des doutes : entrer en hibernation ou tenter quelques dernières envolées. Je me sens comme la mouche qui volette dans mon giron… J’irai bien survoler le vaste monde, courir sur les murets, mais soupes et bilan d’années s’imposent! Et je vous dois bien quelques nouvelles depuis tout ce temps silencieux ! D’annéeS donc… Les trois dernières autant dire qu’elles ont été délicieuses. Non pas que nous n’ayons pas rencontré de difficultés, « A la poursuite du vent », n’a pas toujours été facile au début. Des doutes. Le public prenait, ne prenait pas, nous y allions à tâtons, toujours pris d’émotions et de surprises les jours où ça cartonnait, et très déçus les jours les moins bons. Mais il y a eu des personnes pour nous faire confiance, pour nous accompagner, et à toutes celles-là, qui ont été très près, qui nous ont accueillis, programmés, suivis, on aimerait leur dire un immense grand merci !!! Et ça marche, il y a des émotions, des témoignages surprenants, ça nous fait du bien ! Il ne manque plus que des dates, plus de dates, pour plus d’émotions ! Mais l’émotion a été foudroyante, quand Laure nous a annoncé qu’elle prenait congé de la scène, une petite fille vient à naître au printemps prochain. Un artifice comme celui d'un 14 juillet accompagnait nos cœurs qu'ont fait boum ! Larmes à l’œil nous l’avons serré dans nos bras. Et puis c’est arrivé, un dernier spectacle plein de larmes, c’est comme ça les vraies histoires d’amour, ça claque dans les émotions ! Aujourd’hui, on peut apercevoir le ventre rond de notre chère Laure à Paris, elle fréquente les bancs de la Faculté ! Elle prépare ses valises...pour continuer de découvrir le vaste monde... Bon, on continue à le poursuivre le vent ? Nuits tourmentées, sommeils agités. Si Anne-Lise voulait, elle pourrait re-reprend le rôle. Et c’est ainsi. « A la poursuite du vent », serait un duo/trio/quatuor…On va donc se remettre au boulot au printemps, pour que le spectacle continue!!! Ce serait trop dommage d'arrêter en si bon chemin!... Quant à Calao, de plus en plus parsemé dans le temps, nous ravit toutefois toujours autant. Cet été, la guitare de Guillaume, et les volutes suspendues ont enchanté les âmes allemandes. De très belles dates mais peu nombreuses pour cette année 2010. Pas de relâche pour autant ! Le navire tangue, les vents soufflent fort, nous poussent vers d’autres horizons, la mer s'élève, et les frontières aussi. Le froid nous vivifie. Partons en exploration ! Au menu du soir « Délice de potimarron sur lit de brain-storming » A suivre Recevez nos joyeux sourires ! Corine pour Rouge Eléa